Elle a été coordinatrice nationale du Groupement de recherches internationales « Biodiversité et Développement durable à Madagascar ». Elle a également été experte internationale pour le comité de Coopération pour la recherche universitaire et scientifique (CORUS 2), selon une source officieuse.
Exceptionnelle
Effectivement, le Professeur Marta Andriantsiferana a mené de nombreux projets de recherche. Parmi eux, on peut mentionner « Studies on the Bioactive Principles of Venomous Land Animals in Madagascar », en collaboration avec le Japon et les Etats-Unis. Elle a également dirigé des travaux sur les grenouilles Mantella, espèces endémiques de la Grande île. Ces recherches ont largement contribué au développement de la chimie des Mantellas. Depuis 2002,
elle faisait partie du comité scientifique du projet « Biodev-UNESCO Madagascar ». Harena Ramaroson, l’un de ses étudiants, souligne qu’elle a toujours défendu l’université et l’enseignement. Tous se souviennent de sa sévérité pleine de douceur. « Même dans ses remontrances, elle enseignait avec amour et considérait chacun de ses élèves comme ses enfants », a-t-il déclaré. Le Professeur Marta Andriantsiferana laisse un immense vide dans la recherche scientifique. L’université d’Antananarivo perd une experte reconnue. La chorale perd une mère attentive. Et Madagascar perd une femme scientifique, passionnée et engagée.
Carinah Mamilalaina








